dimanche 15 septembre 2013
samedi 8 juin 2013
La ménopause: Un Cap à franchir
La ménopause ou retraite physiologique des
ovaires, touche en général les femmes entre 45 et 55 ans. La proportion de
femmes en ménopause augmente rapidement avec l'âge: elle passe de moins de 1 %
à 30-34 ans, à 12 % à 42-43 ans, pour atteindre 38 % à 48-49 ans.
Depuis des années, ces femmes sont
habituées à des rythmes, des cycles, qui balisent leur vie quotidienne. Mais
dans les trois ou quatre ans qui précèdent la ménopause, elles vont peu à peu
perdre ces repères. Le Cycle menstruel va se modifier : Il suit un
calendrier de plus en plus anarchique, devenant très faible ou au contraire,
hémorragique. Les seins peuvent être constamment douloureux. Et surtout, les
femmes vont prendre du poids, ce qu’elles vivent comme une grande injustice,
car cette prise de poids n’est en aucun cas liée à un changement d’appétit,
mais à un grand déséquilibre hormonal. Une équipe de gynécologues américains
ayant fait des recherches à ce sujet recommande de perdre du poids, cela permet
d’atténuer certains signes. D’autant que cet embonpoint spécifique se fixe
pernicieusement sur le ventre.
Autres conséquences physiques de l’arrivée
de la ménopause, les bouffées de chaleur dont souffrent plus d’un quart des
femmes. Sur le plan sexuel, la ménopause provoque souvent un dessèchement des
muqueuses ainsi qu’une baisse de la libido, avec en corollaire, des rapports
plus douloureux.
Il y a enfin des troubles moins visibles,
mais parfois plus graves : l’apparition d’un mauvais cholestérol, qui peut
générer une hypertension ou risques d’infarctus. Et les os qui deviennent de
plus en plus poreux.
Sur le plan psychologique, c’est une étape de grande déstabilisation.
Une femme n’est jamais ménopausée du jour au lendemain. Son corps entre dans
une longue période de transition, une sorte de puberté à l’envers. Sauf
qu’après la puberté, les jeunes filles sont devenues femmes, elles peuvent
désormais enfanter.
Avec la ménopause, les femmes ont
soudainement l’impression de prendre dix ans d’un coup, d’entrer dans l’ère du
vieillissement. Et surtout, elles perdent la possibilité d’avoir des enfants.
Le vieillissement de leur corps subit une
brusque accélération : la peau perd de sa souplesse, les cheveux de leur
tonus. Mais elles ne deviennent pas de vieilles femmes pour autant. Les femmes
de 50, 55, 60 ans et plus, ont encore de nombreuses années de vie devant elles,
en forme et en bonne santé. Mais l’apparition de la ménopause symbolise souvent
pour beaucoup d’entre elles une forme de deuil: celui de la maternité mais pas
celui de leur féminité.
C’est donc une étape importante dans la
vie d’une femme, d’autant que des changements peuvent également intervenir dans
d’autres domaines. Familial, avec des enfants qui quittent le nid.
Professionnel, avec la perspective de la retraite qui commence à se profiler.
Il s’agit d’un problème de santé publique
qui concerne un nombre de plus en plus important de femmes à travers le monde, 493.000
au Sénégal. Dès que les signes de la ménopause deviennent notables et
persistants, il est bon de consulter son médecin. Car il existe toute une
palette de traitements possibles, qui peuvent amplement aider à mieux traverser
toute cette période de transition. Il est important de se préparer à cette
phase. Cependant la prise en charge de la ménopause est marginale pour ne pas
dire quasi inexistante dans l’offre de soin au niveau de nos structures
sanitaires. On observe aussi que très peu de femmes vont consulter pour une
prise en charge médicale en rapport avec la ménopause. Le manque d’information
sur ce phénomène en est la cause
principale selon beaucoup de gynécologues. Chaque 18 Octobre, journée mondiale
de la ménopause, l’Organisation Mondiale de la Santé sensibilise toutes nations
à prendre des mesures actives afin d’éduquer sur les implications de la
ménopause sur la Santé.
Enfin, il ne faut pas hésiter à se faire
aider par un psychothérapeute. En 2030
environ 1,2 milliard de femmes seront âgées de 50 ans ou plus, un nombre
croissant de ces femmes peut s’attendre à vivre plusieurs décennies après la
ménopause. Car la ménopause
n’est pas la mort d’une femme mais plutôt l’avènement d’une autre femme.
samedi 27 avril 2013
Commander son repas sur Internet avec Hellofood
Ah les technologies de l'information et de la communication. On trouve tout sur le web désormais. Aujourd'hui, Le web occupe une place centrale pour les consommateurs. Les consommateurs y consacrent une grande partie de leur temps libre, et les restaurateurs cherchent à y accroître leur présence, notamment via les réseaux sociaux.. Après les commandes de robes et autres sur Internet. Voici qu'un nouveau site a été crée pour commander vos repas. Hellofood est une start-up installée à Dakar depuis 2000 mais le site ne verra le jour qu'en Janvier. Cette entreprise a d' abord proposé des restaurants à Dakar, puis s'étendra rapidement dans d'autres villes.
Le site simplifie tous les processus de commande en ligne, tout en proposant un vaste choix de spécialités. "Nous Trouvions que commander son repas en ligne était trop compliqué et pas assez rapide. C'est Pourquoi nous avons créé Hellofood" explique JOE FALTER, Le directeur de la start-up. Commander son repas sur Hellofood se fait seulement en quelques clics: les clients doivent simplement saisir leur ville, puis sélectionner un restaurant et choisir dans son menu ce qui leur plaît! Hellofood s'occupe de tout le reste."La présence de mes restaurants sur Hellofood va sans aucun doute accroître mes vente" déclare Thomas Gomis, propriétaire de Saveurs d'Asie.D'après Walid Ezzedine, propriétaire du restaurant. Le Shogun, les restaurants s'attendent à une hausse du nombre de clients grâce à Hellofood. Néanmoins, les sites de commande en ligne seront très bien accueillis estime M. Ezzedine.
" Je suis déjà allé sur le site mais j'étais stupéfait quand une fenêtre où on peut lire "Bienvenue sur Hellofood" s'est ouverte et qu'un chat a débuté avec moi me demandant comment il pourrait m'aider. J'ai fait ma commande et ça a réussi. Je félicite l'initiateur de ce projet et le créateur du site. ça sort de l'ordinaire en tout cas", relativise Cheikh Diouf , agent administratif à l' aéroport.
Pour Simplifier la vie des consommateurs, Hellofood, estime que commander son repas en ligne doit être facile rapide et amusant! Leur but, proposer aux clients la meilleure solution en ligne pour commander leur repas. Hellofood simplifie la commande repas pour les Sénégalais. Choisissez simplement ce que vous voulez sur le Site web: http://www.hellofood.sn/
lundi 8 avril 2013
mardi 19 février 2013
lundi 18 février 2013
RECRUTEMENT DANS LA FONCTION PUBLIQUE
Le
marathon des demandeurs d'emploi
Après
l'annonce du programme de recrutement 2013, les jeunes diplômés prennent
d'assaut chaque matin le Building administratif pour effectuer leur dépôt de
dossier afin d'être recrutés dans la Fonction publique. 2456 postes sont à
pourvoir pour appels à candidatures. Le dépôt n'est pas de tout repos.
Quelques minutes avant
8 heures. Nous sommes sur la rue Moussé Diop au cœur de Dakar. Une voie à sens
unique. C'est l'heure d'aller au travail. Quelques piétons à pas pressés
disputent la chaussée avec des automobilistes impatients. Les coups de klaxons
ne manquent pas. Le passage est cédé. Après des minutes de marche, nous voilà
devant le Building administratif. Le siège du Gouvernement du Sénégal. Un
imposant immeuble d'une dizaine d'étages. En face de l'entrée et aux abords,
des jeunes sont assis sur des bacs à fleurs, d'autres sont restés debout. Des
hommes et des femmes. Ils avaient tous, soit un sac, soit une enveloppe. Ils
attendent tous. «Je suis venu déposer à la Fonction publique», note Mamadou
Fall, un jeune âgé de 32 ans. «Je viens de Thiès. J'ai quitté depuis 5 heures
du matin», souligne-t-il, l’air fatigué. Aline Gomis est plus chanceuse que
Mamadou. Elle habite le quartier Fass. Donc pas obligé de se lever tôt. Aline
est diplômée de l'Ecole nationale des travailleurs sociaux spécialisés (ENTSS).
«Dans le recrutement, l'Etat a besoin de travailleurs sociaux. Je veux tenter
ma chance». Les jeunes qui se trouvent à la devanture du «Building» se comptent
par dizaines. Ils patientent.
A l'entrée du siège du Gouvernement,
un poste de sécurité est installé. Deux gendarmes aux tenues bleues foncées veillent
au grain. L'un contrôle l'accès des voitures et des agents administratifs,
l'autre tient à sa main droite une feuille blanche. Un coup d'œil nous a permis
de voir que cent treize personnes se sont déjà inscrites. D'autres demandeurs
d'emplois viennent se renseigner. Ils rallongent la liste et attendent dehors.
«On dirait que tous les Sénégalais sont des chômeurs», ironise un jeune qui vient
d'arriver. Il est étonné par le nombre de personnes qui font le pied de grue
devant le «Building».
L'appel
du petit matin
Il est 8heures passées
de 17 minutes. Le nombre de demandeurs s'accroît. La foule se densifie devant
Building nécessitant la confection d'une autre liste. Quelques minutes après, d'un
signe de main, le gendarme, préposé à la tenue de la liste, appelle les
concernés. Les dizaines de jeunes se précipitent et se bousculent. «Doucement»,
conseille le gendarme. «C'est au premier», informe-t-il. Les jeunes diplômés
arpentent les escaliers de l'imposant bâtiment. Après le rez-de-chaussée, le
ministère de la Fonction publique, du Travail et des Relations avec les
Institutions est au premier. Une petite plaque rouge aux écritures dorées l'indique.
Une grille de protection en fer fendue d'une petite porte sépare le département
ministériel du couloir et des escaliers. Des va-et-vient incessants sont notés.
Sans oublier le vacarme provoqué par le contingent de demandeurs d'emplois qui
ne cessent d'affluer au fil des minutes.
Dans
l'antichambre du dépôt
Après quelques minutes
d'attente, l'heure du rappel a sonné. Quatre jeunes gendarmes en tenue treillis
et bérets bleus vissés sur leur tête arrivent. L'un d'entre eux, détenant la
feuille de présence, demande à la foule de se ranger à sa droite. Il explique
le processus. «Je vais appeler les gens par ordre d'arrivée et les autres vont
attendre. Tous ceux qui sont appelés sont tenus de présenter leur carte
nationale d'identité», renseigne-t-il. Le gendarme appelle un groupe de vingt personnes.
Ils font la queue, tandis que deux autres gendarmes récupèrent les pièces
d'identification. Une vague de dix jeunes diplômés font leur entrée dans le
couloir qui mène au bureau de dépôt. Ils attendent devant un bureau où sont
installés deux fonctionnaires de l'Etat. «Demande manuscrite, extrait de
naissance, casier judiciaire, certificat de bonne vie et mœurs, photocopie des
diplômes, certificat de visite et contre-visite médical», énumère l'un des agents
administratifs. Les agents du ministère vérifient si les pièces demandées sont
au complet. Les six pièces précitées sont les seules acceptées. Des cv ont été
renvoyés à leur propriétaire.
Bureau
119
L'ensemble des pièces
fournies est agrafé en compagnie d'une fiche de dépôt. Cette étape évacuée, le
demandeur est renvoyé au bureau courrier, numéro 119. Une petite queue. Ici
l'attente est moins longue. Les pièces sont encore vérifiées, les données
enregistrées à l'aide d'un ordinateur de bureau. La dernière étape, c'est le
bureau où sont compilées toutes les demandes. Plusieurs caisses contenant des
demandes occupent l’espace. Elles renseignent sur la fréquence des dépôts. Pour
une confirmation de votre dépôt, vous recevez une petite feuille blanche avec
des écritures rouges où on peut lire : «République du Sénégal, M.F.P.T.R.I,
Courrier ordinaire». La date et le numéro de dépôt sont mentionnés. «Je suis
soulagé après le dépôt», déclare Aïssatou Dia. Son numéro dépasse le chiffre 3300.
«J'attends qu'on m'appelle», espère-t-elle, tout sourire. Un espoir après une
longue journée d’attente.
mardi 12 février 2013
mercredi 9 janvier 2013
Dèces de Ousmane Masseck Ndiaye
L'ancien Président du Conseil économique et social et ancien maire de Saint est décédé ce Mercredi à Dakar, des suites d'une maladie. Ousmane Masseck Ndiaye a été ministre sous le régime de Wade. Il sera inhumé dans la journée à Touba, à 194 Km de Dakar. S'exprimant lors de la levée du corps du défunt, le président de la République a déclaré: "Ousmane Masseck (Ndiaye) était un militant du développement pour d’abord Saint-Louis, sa localité et un combattant infatigable de son autre terroir, Kébémer, ville natale de sa mère. Donc Ousmane était une sorte de synthèse entre Saint-Louis et Kébémer".
D’obédience libérale, Ousmane Masseck Ndiaye fut maire de Saint-Louis( 2002-2009. Depuis plus d'un an ce responsable du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) de Saint louis était absent de la scène politique. Il a été ministre dans les gouvernements successifs du régime libéral. Le dernier poste ministériel qu'il a occupé avant les élections locales de 2009 était le ministère du Tourisme et des transports aériens.
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